8.2.6.1 L'Avortement (Rév. 11 décembre 2014)

Section précédente                                  Section suivante

Les lois de Père YHVH et même les lois humaines, interdisent le meurtre de tout être humain.

Exode 20:13  Tu ne tueras point.

Dans ce monde moderne, le droit du feotus est réduit à la volonté de la mère. Le droit du père est également ignoré. Hormis les cas de viol, l'avortement serait devenu au Canada un moyen de contraception, un moyen de cesser la vie d'un enfant indésiré ou non planifié. On dit qu'il y a au Canada environ 100 000 avortements à chaque année. L'avortement, selon les lois canadiennes actuelles, est un acte médical légal, apparemment sous la seule responsabilité unique de la mère et fait sur demande.

La loi canadienne en 1869 interdisait tout avortement. Plusieurs pays interdisent encore l'avortement. 

L'avortement serait permis dans un seul cas. Le principe biblique est le suivant : si l'enfant menace la vie de la mère, l'enfant doit être tué. Ce principe est déduit du verset suivant.

Exode 21:15  Celui qui frappera son père ou sa mère sera puni de mort.

Ainsi, dans une situation où la vie de la mère est mise en danger par la grossesse, c'est à dire par l'enfant dans son utérus, l'enfant peut alors être légalement avorté. Évidemment, cela implique une menace réelle et immédiate à la vie de la mère et non une simple anticipation de problèmes familiaux, sociaux, financiers ou psychologiques. Que l'enfant soit indésiré par la mère n'est pas un motif d'avortement. Tous les problèmes réels et imaginaires anticipés par la mère ne sont pas des motifs valables selon les lois de Père YHVH si la vie de la mère n’est pas vraiment mise en péril de manière claire et précise par l’enfant dans son utérus. L'avortement ne doit pas être utilisé comme contrôle de naissance au même titre que la pilule anticonceptionnelle. 

La vie de l'enfant commence à la conception. Donc, la viabilité de l'enfant n'est pas un critère pour l'avortement qui est alors un meurtre injustifié si l'enfant ne menace pas la vie de la mère.

La Bible mentionne la création de la vie dans l'utérus de la mère dès les premiers instants de la conception.

Job 31:15  Celui qui m’a créé dans le ventre de ma mère ne l’a-t-il pas créé? Le même Dieu [elohim] ne nous a-t-il pas formés dans le sein maternel?

Psaume 139:13  Car tu as possédé mes reins, tu m’as tissé dans le ventre de ma mère.

Exode 21:22 Si des hommes se querellent, et qu’ils heurtent une femme enceinte, et la fassent accoucher, sans autre accident, ils seront punis d’une amende imposée par le mari de la femme, et qu’ils paieront devant les juges. 23  Mais s’il y a un accident, tu donneras vie pour vie,

Il est clairement établi dans les versets précédents que si l'enfant meurt suite à cette agression sur la mère, la vie de l'enfant doit être payée par la vie des agresseurs. Ceci confirme la validité de la vie du foetus, peu importe son stage de gestation. Aussi, les générations décrites dans la Bible, sont établies dans le temps à partir de la conception, et non pas à la naissance comme cela est fait dans ce monde moderne.

Genèse 5:12  Kénan, âgé de soixante-dix ans, engendra Mahalaleel.

Genèse 5:18  Jéred, âgé de cent soixante-deux ans, engendra Hénoc.

Dans le calcul des dates historiques des générations, il faudrait apparemment utiliser la période de gestation de 9 mois et non de la naissance dans les versets écrits comme ci-dessus.

Il est écrit que même si notre mère nous abandonnait, notre Père Créateur, Lui, ne nous abandonnerait pas.

Esaïe 49:15  Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite? N’a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles? Quand elle l’oublierait, Moi je ne t’oublierai point.

On peut conclure qu'un avortement est un geste lourd de conséquence pour la mère. C'est une décision qui ne devrait pas être prise à la légère. En fin de compte, la mère devra vivre avec sa conscience par la suite.

Par ailleurs, nous sommes tous pécheurs et peu importe ce qui serait retenu contre nous tous, il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Yehoshua le messie.

Romains 8:1  Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ [Yehoshua messie].

Ainsi, Yehoshua dit aux femmes, comme il a dit à la femme pécheresse et comme il dirait à tous :

Jean 8:11  Elle répondit: Non, Seigneur [2962 kurios YHVH]. Et Jésus [Yehoshua] lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus.

Section précédente              Haut de la page                  Section suivante