9.05 Le Calendrier Céleste (Rév. 17 octobre 2015)

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Au commencement, le temps a été compté, avant même la création le 4ème jour de l'horloge astrale formée par le soleil. De toute évidence, les 3 premiers jours de Genèse 1 ont été comptés et identifiés par un système existant, par une horloge ou un calendrier qui peut être qualifié de céleste dans le sens qu'il a pris origine dans le ciel où les anges ont été créés.
 
Genèse 1:5 Dieu [elohim] appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour.... 8 Dieu [elohim] appela l’étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour...13 Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour.
 

À partir du Livre d'Hénoch et du Livre des Jubilés, nous avons reçu la révélation du calendrier annuel de 364 jours (voir 9.01 Diagramme et 9.02 Règles). De plus, nous avons reçu les instructions d'Hénoch que le calendrier terrestre correspondait jadis exactement au calendrier céleste avec le même cycle annuel de 364 jours coïncidants. En fait, le calendrier ou l'horloge céleste était déjà en fonction et ensuite, l'horloge astrale du soleil a été jointe en synchronisation avec cette horloge céleste, de sorte que le cycle annuel terrestre et son horloge astrale suivait parfaitement l'horloge céleste. Donc, ces 2 horloges ou calendriers étaient comme un seul et même calendrier dès le 4ème jour lorsque l'horloge astrale a été créée et synchronisée avec l'horloge céleste.  De toute évidence, certains confondent le début de l'horloge astrale avec le début du cycle annuel réel qui était le 1er jour et non le 4ème jour.  Toutefois, après le déluge, nous assumons que le cycle terrestre est passé à près de 365,242 jours tel que nous le constatons présentement. En conséquence, le calendrier terrestre a été déréglé par rapport au calendrier céleste qui continue de façon immuable et fidèle au temps qui passe.

Logiquement, le calendrier céleste a continué avec la même précision de compter les jours selon la réalité céleste et le temps réel, séparément de l'horloge astrale déréglée du soleil. On pourrait dès lors admettre l'existence simultanée de 2 calendriers, un calendrier céleste pour les anges fidèles et un calendrier terrestre pour les habitants de la terre. Quel calendrier devrions-nous observer? Ou plutôt, lequel calendrier pouvons-nous effectivement déterminer et observer?  Pour l'ère courant, nous ne pouvons déterminer le temps précis dans l'horloge ou le calendrier céleste et donc, nous ne pouvons l'observer, faute de connaissance. Évidemment, nous devons observer le calendrier terrestre que l'ange Uriel a clairement décrit à Hénoch. Ces instructions ont établi un seul point de repère qui demeure toujours, malgré le changement du cycle annuel terrestre de 364 jours à 365,242 jours. Ce point unique est le jour de l'équinoxe réel à Jérusalem qui fixe au lendemain le début du calendrier annuel suivant. Si nous observions un calendrier de 364 jours sans intercalation dans un cycle terrestre de 365,242 jours, les solemnités glisseraient à travers les saisons à tous les 256 ans. Nous arriverions à observer la Pâque au millieu de l'hiver.

Par ailleurs, il est possible de calculer approximativement l'écart des années qui s'est accumulé entre les 2 calendriers depuis le déluge. En effet, nous pouvons calculer un ordre de grandeur réaliste de l'écart de temps à partir de la différence entre les 2 cycles, soit 364 jours exactement versus 365,2422 jours environ. Le déluge a apparemment eu lieu en l'année de création 1662 AM (voir 4.3.3.1 Diagramme - Le Déluge). Subséquemment, la difficulté est de relier l'année de création à notre calendrier moderne. Cette difficulté est réflétée dans les nombreuses différentes dates proposées par divers auteurs historiens. Pour les besoins actuels, nous assumerons la date du déluge comme étant 2302 AEC. Les résultat obtenus seront donc seulement approximatifs et théoriques.

À partir de l'année du déluge en 2302 AEC, le décalage en années a commencer à s'accumuler au taux d'environ 1,2422 jours par année (365,2422 - 364). Le temps écoulé depuis le déluge est 2304 + 2014 = 4318 ans environ. Pendant cette période de temps, les cycles annuels du calendrier terrestre ont pris un retard annuel accumulé de 1,2422 X 4318 = 5363,8196 jours, soit environ 14,7 ans (5363,8196 / 364). Entre l'année 0 de l'ère courant, nous comptons 2503 jours (2015 X 1,2422) ou 6,85 années (2503 / 365,2422). Nous devons donc ajouter 6,85 ans ou 7 ans arrondis au compte actuel des années. Selon ce concept, l'année 2014 du calendrier terrestre serait dans le calendrier céleste plutôt l'année 2022 (2015 + 7) en arrondi. Nous sommes confrontés à la possibilité que le prochain jubilé soit observé dans le calendrier céleste, c'est à dire, selon les années du calendrier céleste.  

Quoique ces résultats soient approximatifs seulement, ce concept nous rapproche de façon surprenante au prochain jubilé de 2036 céleste (voir 9.9 Années Actuelles). Par exemple, en 2014, nous croyions devoir attendre 22 ans jusqu'au prochain jubilé en 2036 pour le possible retour de Yaohushua. Soudainement, nous envisageons une période de 7 ans seulement et possiblement moins. Le concept du Père Créateur qui abrègera les jours prend une tournure surprenante.

Marc 13:20  Et si le Seigneur [YHVH] n’eût abrégé ces jours, nulle chair n’eût été sauvée ; mais à cause des élus qu’il a élus, il a abrégé les jours.

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